Quand tombe le soir
Quand le désespoir
Fait broyer du noir
Alors, je m’évade, encor et encor…
Tel le Monarque papillon
Survolant vals et monts
Dans la gloire du couchant
Vers des cieux plus cléments
Telle la baleine bleue
Plongeant dans les courants
Chantant dans les océans
Vers les bleus des mers du sud
Telle l’hirondelle à tire-d’aile
Volant vers l’Afrique lointaine
Pour en atteindre les plaines
Immensités aux chaleurs souveraines
Tels les troupeaux de caribous
Parcourant les espaces du nord
Vers d’infinis pâturages
Et l’abri des forêts éternelles
Tels les nuages effilochés
Dans la splendeur de l’azur
Auréolés d’or par le soleil
Voguant encor et encor vers le futur
BurÔpoème : évasions
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