Il craignait les blafards dimanches de décembre
pour leurs brouillards froids et givrés
pour leurs matins où noirceur se mêle aux nuées
pour leurs journée sans fin annoncées
pour leurs soirées vécues enfermées
pour leurs solitudes enfiévrées
Il aimait les blafards dimanches de décembre
pour leurs journées passées près de la cheminée
pour leurs sapins décorés et enrubannés
pour leurs bougies joyeusement allumées
pour les enfants et leurs regards enjoués
pour la douceur des fêtes à passer